Nous sommes le dernier jour de l'année 2024.​
En écrivant ces lignes, je réalise à quel point cela fait longtemps que je n'ai pas écrit.

Écrire vraiment.
Écrire pour être lue.
Écrire pour transmettre des leçons importantes.
Écrire sans avoir peur de montrer ma vulnérabilité.

Depuis 6 ans que j’écris sur Internet, c’était ma raison d’être : écrire pour vous et pour moi.
Mais depuis 12 mois, je me suis coupée de tout cela.

Aujourd’hui, il est temps de revenir sur comment nous en sommes arrivées là.
Et sur ce qui va se passer par la suite.

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Au programme :

1. Le premier trimestre 2024 : Se reconstruire après une vague de haine
2. Passer de solo à CEO : construire une armée de guerrières
3. Ce que j'avais mal calculé (mon échec 2024)
4. Mon projet pour 2025 : Le Divan des Patronnes

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Attention, si tu veux recevoir mes e-mails en 2025 il y a une action à faire à la fin de cet e-mail.
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I. Le premier trimestre 2024 : Se reconstruire après une vague de haine

1. La pause forcée

Fin 2023, j’ai reçu la plus grosse vague de haine de ma vie. Cette fois, elle était orchestrée. Un groupe d’une quarantaine de personnes a coordonné des attaques pour me détruire en ligne : insultes, dénigrement, campagnes de posts viraux.

• Chaque matin, je ne pouvais plus sortir du lit sans un Xanax.
• Ce harcèlement a ravivé les traumatismes que j’avais déjà subis des années auparavant.

J’ai pris une décision radicale : mettre en pause mes objectifs business pour me consacrer à une seule chose : ma santé mentale.

2. Le trimestre de la santé mentale

Donc, pendant trois mois, je me suis recentrée sur des activités qui m’ont aidée à retrouver un équilibre :

• Peinture avec numéro de Petit Pinceaux : un exercice méditatif qui vide l’esprit.
• Mon Bullet journal : une méthode pour structurer mes pensées.
• Écriture introspective : inspirée par Louise Morel, pour creuser mes émotions.
• Et surtout : beaucoup de rdv avec ma psy

En mars, je me sentais un peu mieux. Mais je savais que je ne pouvais plus fonctionner comme avant.

3. Seule, je ne peux pas tout porter

J’ai compris que ma mission – aider des millions de femmes à être puissantes et reconnues – s’accompagne de critiques. En 2023, ce qui avait mené à cette vague de haine était un challenge (qui a touché 5 000 femmes), l’impact a été immense.

Mais les haters aussi.

Ils m'avaient mise KO.

Et, cela nous devait plus JAMAIS reproduire.

• Si je tombe, tout s’effondre.
• Ce sont des milliers de femmes que j’abandonne.
• Ma mission va au-delà de ma personne.

Alors j’ai fait un choix : me renforcer.

Et pour cela, il fallait construire une armée de femmes investies de la même mission.

Ensemble nous serions plus fortes.
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II. Passer de solo à CEO : construire une armée de guerrières

1. Structurer une équipe autour d’une mission

2024 a donc été l’année où RamenTaFraise est passé d’un projet solo à une véritable entreprise :

• Julia Cantaragiu : embauchée en CDI au marketing pour donner plus d'impact à nos actions.
• Élise Murigneux : associée pour structurer l’organisation et garantir l'efficacité de notre accompagnement (le bootcamp).
• Une équipe de 40 collaboratrices freelances géniales, toutes alignées sur nos valeurs.

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2. Un impact démultiplié

À la base, je n'avais pas pour ambition de créer une entreprise avec d'autres gens (je suis plutôt introvertie de base). C'est même exactement ce qui me faisait peur. Je ne voulais pas reproduire le système que j’avais fui. Mais, l'ambition de faire changer le monde m'a fait changer d'avis. Et aujourd'hui je sais que c'était la meilleure décision que je pouvais prendre.

Sans elles, nous n'aurions jamais pu aider autant de femmes.

Le plan a fonctionné bien plus que prévu :

• 300 clientes accompagnées, dont une majorité a vu son chiffre d’affaires décoller.
• 15,000 femmes aidées gratuitement via nos challenges.
• 1M€ de chiffre d'affaires dépassé,
• 10,000 € reversés à des associations comme Atelier Kerlatio et Toutes à l’Abri.

En interne, chaque processus a été documenté pour :

• Maintenir une qualité de service irréprochable (+9/10 de satisfaction).
• Aider plus de femmes sans diluer notre message.
• Aligner nos actions avec nos valeurs : apprentissage, sororité, et impact.

Honnêtement, je ne pensais pas de ma vie faire 1/4 de ce que je vois écrit sur cette page. C'est une magnifique réussite dont je suis fière.

Nous sommes si fortes ensemble.

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3. Merci❤️

Si tu es ici c'est que tu as fait partie de l'aventure cette année. Toi aussi tu as grandi, tu as testé des choses.

Tu as peut-être publié, gagné ou perdu.

Mais, comme nous, tu es encore là.

Alors, BRAVO.

Car, entreprendre est difficile.

Chez RamenTaFraise, on se bat au quotidien pour créer un espace sécurisé pour les entrepreneuses.

• Un espace où elles apprennent,
• Un espace où elles deviennent puissantes,
• Un espace où elles peuvent déposer leur charge mentale.

Un espace protégé dans un monde où tout est plus difficile pour nous. Et où il faut s'unir pour conquérir notre part du gâteau.

Alors, si tu sens un moment que tu as besoin d'être entourée, n'oublie jamais que tu es à un coup de fil d'une entrepreneuse qui galère probablement autant.

Et, en parlant de galère...

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III. Ce que j'avais mal calculé

1. Le sacrifice

Pour arriver à opérer tout ça, j'ai dû faire des sacrifices personnels. Notamment sur ma création de contenu.

En effet, pour maximiser notre impact, j’ai multiplié le volume de contenus par 3 ou 4, avec un processus en 10 étapes et une partie déléguée.

Mais ce rythme m’a fait tourner en rond :

• Moins d’idées innovantes.
• Des publications qui manquaient de profondeur.
• Je perdais du plaisir.

Même si l’engagement restait bon (et que le chiffre d'affaires explosait), je n’étais plus en phase avec certains contenus.

Et, surtout, j'ai fait des erreurs.

À vouloir aller trop vite, certains contenus ont été mal perçus, et j’en porte la responsabilité :

1. Un post limite grossophobe sur les femmes et le mariage
2. Une erreur factuelle sur le calcul des indemnités des entrepreneuses
3. Un contenu maladroit sur le racisme

Admettre ces erreurs, c’est déjà essayer de réparer.

Ces retours m’ont rappelé qu'aller à toute allure pouvait créer des dommages.

2. Mon blocage créatif

Si j'ai fait ces erreurs c'est aussi parce que depuis un an, je ressens un blocage créatif profond.

Au bout de 3 ans, à force de répéter les mêmes messages et de multiplier les contenus, j’ai perdu le goût de repartir d’une page blanche. La créativité qui, autrefois, me nourrissait est devenue une routine mécanique.

Déléguer une partie de la production, même si c’était nécessaire, a amplifié ce sentiment. Cette aide m’a parfois donné l'impression que je n’étais plus totalement alignée à ce que je produisais.

Ce blocage est aussi lié à une pression que je me suis imposée.

Plus mon entreprise réussissait, plus j’avais l’impression de devoir incarner une "girlboss" qui maîtrise tout.

Je ne m'autorisais plus à être vulnérable

Comme si partager mes doutes ou mes échecs allait décevoir.

Or, être vulnérable c'est être vrai.

Comment dire aux gens que je n'arrive plus à écrire quand c'est précisément ce que je suis censée enseigner.

Enfin (et surtout), il m'a fallu 1 année pour avoir de nouveau l'envie de m'exposer et me remettre à 100% de cette vague de haine.​
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IV. Mon nouveau projet : Le divan des patronnes

La bonne nouvelle c'est que RamenTaFraise est désormais une équipe structurée et ultra-efficace que je vais continuer de mener.

Le plan "construire une armée pour vaincre le patriarcat" est plus que jamais en route.

Je me sens un peu plus "réparée" pour de nouveau créer.

Donc, j'ai de nouveau l'espace, l'énergie et l'envie de partager tout ce que j'apprends.

Et, je ferai désormais sur :

​Le Divan des Patronnes​

Le divan, c’est là où on décortique les choses. On prend du recul pour analyser ce qui fonctionne et ce qui bloque.

Le divan c'est aussi un lieu de vulnérabilité

Car, plus on avance en tant que femme dans les sphères de pouvoir, plus on se sent obligée de se montrer forte.

Ce projet sera un espace où on peut dire : « Ok, on galère toutes, et c’est normal. Mais on peut s'aider »

Le Divan des Patronnes, ce n’est pas seulement pour les dirigeantes.

Nous sommes les patronnes de nos entreprises, mais, nous sommes bien souvent aussi les patronnes de nos foyers ou de nos propres vies (Avec toute la responsabilité et la charge mentale qui va avec)

Nous sommes toutes des Patronnes

On parlera de :

• Vulnérabilité, de galères et d'histoire d'entrepreneuses comme nous,
• Bâtir un business sur-mesure qui te permet de grandir sans s’épuiser,
• Réussir ses premiers recrutements (de freelance) et comment se concentrer sur ce qu'on aime pour retrouver du plaisir
• Charge mentale en repensant les systèmes domestiques qui perpétuent les inégalités, pour créer une vie plus légère.

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Il suffit de laisser ton e-mail (il n'y a rien à vendre)

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Les prochains articles à venir sur le Divan des Patronnes :

• Pourquoi lancer une formation ne te permettra pas de "scaler"
• Gérer sa création de contenu quand on est dirigeante (ma stratégie)
• Je lance mon podcast (et je flippe)
• Est-ce (vraiment) une bonne idée de recruter une alternante ? Les pièges à éviter
• Apprendre à te dupliquer : pourquoi tu n’es pas indispensable

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En 2025, je te souhaite d'être toujours plus alignée avec toi-même, de ne pas te mettre (trop) d'injonction et surtout d'avoir du plaisir chaque jour.

Nina
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